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Critique: Sword and Fairy: Together Forever

Voici notre critique du jeu Sword and Fairy: Together Forever, testé sur PS5:

Genre: Aventure et RPG
Développeur: Softstar
Éditeur: Eastasiasoft
Date de sortie:
4 Aout 2022
Classé: T pour adolescent
Options d’accessibilité: Dialogue mandarin seulement, sous-titrage anglais et chinois simplifié, affichage Anglais

Disponible sur PS4, PS5 et PC                                                                       

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Pour cette critique, j’ai été catapultée dans un univers de jeux que je ne connaissais pas du tout, je ne savais pas à quoi m’attendre. Me voilà donc dans le monde coloré et vivant de Sword and Fairy. Pourchassé, Xiuwu fuit une horde de démons ayant l’apparence de harpies, et se retrouve dans un monde dimensionnel différent, un monde ou un roi démon fut son hôte. Xiuwu fut vaincu, perdant du même coup sa légendaire lame lui permettant de se déplacer entre les dimensions. 25 ans après le début de cette aventure, Together forever offre à ses fans des améliorations notables sur son gameplay.

Une histoire profonde à lire!

Yue Qingshu, jeune disciple du culte de Mingshu tomba sur Xiuwu, qui, malencontreusement, fut rattaché symbiotiquement à la jeune femme. Un jeune garçon kidnappé par un oiseau géant fut l’élément qui fit basculer le cours de leurs vies. Le clan des démons s’attaque au clan des dieux par le biais d’une attaque contre les humains. Vous incarnerez un groupe de combattant aguerri dans un monde vivant, vous donnant le choix de votre personnage selon ceux composant votre équipe, en commençant par la jeune Yue Qingshu et le Dieu Xiuwu. L’histoire est intéressante. J’ai bien accroché hormis la difficulté à suivre l’action, car les dialogues sont en mandarin et les sous-titres en anglais disparaissent parfois trop vite. En début de jeu, il y a beaucoup de cinématiques, ralentissant les actions, et nous nous demandons quand le jeu va vraiment débuter.

Des combats en temps réel, exploration de villes traditionnelles chinoises colorées et vivantes, mythologies chinoises vivantes, des mini jeux initiés par des oignons géants mutants, ce concept fait merveille! C’est sans doute la définition du JRP. J’ai été agréablement surprise par la richesse du gameplay. J’y ai retrouvé des mécaniques que je retrouvais dans les MMORPG, des mécaniques bien calculées, permettant au personnage de survivre à des attaques d’une manière bien spécifique. J’ai en exemple un boss, ou pour se protéger des attaques foudroyantes glaciales, il fallait se planquer derrière les débris de ses attaques précédentes, une beauté de la jouabilité, ne limitant pas le jeu à de simples combats sans stratégie. Le tout de la jouabilité donne un charme qui fait passer par-dessus de petits éléments diminuant l’excitation du jeu.

De la beauté à l’état pure

La conception graphique est un point fort du titre, bien qu’il ne soit visiblement pas fait pour être à 100% réaliste (c’est quand même un jeu d’une trentaine de Giga Octets).

Bercé par des trames sonores de combats entrainants, et de douces musiques d’ambiance, Sword and Fairy: Together Forever transporte le joueur dans les différentes dimensions et zones de la carte en toute simplicité. Les musiques se mariant à merveille avec les évènements se produisant, ainsi lui donnant l’envergure souhaitée par l’équipe de développement.

Selon mon expérience, il vous faudra environ 20 heures de jeu pour passer au travers de toutes les péripéties. Avec le contenu inclus il se peut même qu’il vous faille 25 heures pour passer au travers, selon si vous y faites les quêtes secondaires ou non. Sa longévité est parfaite, car il ne laisse aucune place à l’ennui, étant bourré d’action, malgré le départ un peu léger.

Des monstres attachants

Je me permets d’ajouter cette section à cette critique, car c’est un incontournable. Le bestiaire de Sword and Fairy: Together Forever est une de ses plus grandes qualités, partant du caillou qui est en fait un golem relaxant sur le sol, aux grosses pêches mutantes, qui sont tellement mignonnes, sans compter les fleurs avec des pattes, et finissant par de gigantesques bêtes féroces, transportant les ténèbres dans leurs pas. La richesse du bestiaire est impressionnante, donnant une dose de vie à ce jeu, ma foi, sublime. La créativité des développeurs est tout à leur honneur. Créer des créatures d’une telle beauté donne au jeu un aspect vivant, et d’aucune façon somnolent.

Ayant donné vie à Sword and Fairy, et ce pendant 25 ans, ils l’ont nourri et fait grandir pour aujourd’hui nous offrir ce petit tout beau tout frais qu’est Together Forever Sofstar. Ils ont notamment développé Richman 4 fun HD, Prince of Evil et bien d’autres ont été fondés en 1988 à Taipei à Taiwan. Comptant aujourd’hui environ 300 employés de talents, Softstar fait la fierté de ses fondateurs.

L’éditeur, EastAsiaSoft a contribué à la mise au monde de Book Quest, Sofiya and the Ancient Clan et d’autres titres intéressants. Fondé en 2001, le QG est aujourd’hui à Bangkok, en Thaïlande, desservant en édition plusieurs pays asiatiques.

En conclusion, j’ai adoré mon expérience, un jeu que j’ai été fière de tester, et bien sûr de vous en faire mention. Le scénario est intriguant, mettant plusieurs personnages en vedette, me rappelant des titres bien connus du RPG et JRPG. Le style combatif en temps réel ajoute une excitation au gameplay, donnant un coté compétence au combat avant tout, et stratégique ensuite. Le petit point négatif que je dois amener est la lenteur du jeu avant de débuter l’aventure réelle. Ne parlant pas la langue du dialogue ce fut un peu complexe de tout suivre. Heureusement les sous-titres sont clairs. Les graphismes m’ont étonnée. Ayant téléchargé le jeu, pesant au départ que 30 Go, je m’attendais à un peu moins de wow. J’en ai donc profité pour faire un tourisme numérique dans le monde créé par Softstar. La bande-son est entrainante, berçant le joueur dans l’action l’aidant même à avancer. La durée de vie d’une trentaine d’heure est idéale pour ne pas se tanner du chef d’œuvre qu’est Sword and Fairy: Together Forever. Le bestiaire, eh oui un point à donner de plus pour ce travail bien soigné, la création d’un bestiaire esthétiquement magnifique et d’une précision, tellement que la culpabilité me ronge d’avoir tué ce caillou dormant dans le cours d’eau ou cette pêche mutante bien dodue qui ne faisait que sa vie de pêche innocente. En bref, un bon 9.5/10! Bien que le jeu vienne me chercher par les sentiments, je crois sincèrement qu’il y a place à quelques améliorations mineures sublimant l’expérience du joueur.

Un énorme merci à EastAsiasoft de nous avoir permis de tester le jeu pour en faire une critique, je me suis régalée, et j’espère que vous ne vous arrêterez pas de bon chemin, vous avez gagné une fan supplémentaire.

Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Sword and Fairy: Together Forever. N’hésitez pas à nous donner votre avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!

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Olivia Skye Hétu, ou SkyFarron! Originaire de Sherbrooke, se passionne pour le jeu vidéo et l’informatique, rêvant un jour de donner vie à son propre concept de jeu. Elle joue depuis sa tendre enfance à des titres intemporels tels que Zelda, Anno, Horizon et pleins d’autres. Elle espère vous transmettre l’amour de l’art numérique qui l’anime.

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