Critique: A Plague Tale: Requiem
Voici notre critique du jeu A Plague Tale: Requiem, testé sur PS5:
Genres: Aventure. action, infiltration et réflexion
Développeur: Asobo Studio
Date de sortie: 18 Octobre 2022
Disponible sur PS5, Xbox Series, Nintendo Switch (streaming) et PC
A Plague Tale: Requiem, est la suite directe du premier jeu de la série, soit A Plague Tale: Innocence. Tout comme son prédécesseur, Requiem est lui aussi une aventure narrative solo, remplie de rebondissements qui vous laisseront bouche bée à plusieurs reprises.
En 2019, Asobo Studio a frappé un coup de circuit en sortant le premier jeu de la série, Innocence. Ce jeu dont personne ne s’attendait est venu surprendre plus d’un joueur et il s’est rapidement formé une fan base assez importante. Maintenant, en 2022, le studio frappe encore dans le mille en nous proposant la suite directe à sa précédente réussite. Est-ce que Requiem est autant une réussite que son grand frère ? Je vous invite à poursuivre avec moi pour connaitre point par point mon avis sur ce magnifique jeu. Ainsi, vous êtes certains de ne rien RATer.
Une histoire extrêmement bien bâtie
!! Attention, le prochain paragraphe peut contenir des spoilers du premier opus de la série !!
A Plague Tale: Requiem est la suite directe d’Innocence. Pour vous mettre un peu les pieds dans l’histoire, ou tout simplement pour vous faire un bref RATppel, dans ce premier opus, vous incarniez Amicia, une adolescente qui a été élevée par son père. Elle a un frère nommé Hugo, mais qu’elle n’a presque pas connu, car celui-ci était enfermé en permanence dans sa chambre avec leur mère, car celui-ci est atteint d’une mystérieuse maladie du sang. Un jour des soldats sont venu pour capturer Hugo, mais Amicia a réussi à prendre Hugo à ses côtés et s’enfuir avec celui-ci. Au fil de l’aventure, nous avons appris que la maladie d’Hugo est en fait la Macula, qui a un lien direct avec les diverses invasions de rats qui affectent le monde et qui détruisent tout sur leurs passages, même les êtres humains. Au final, les 2 protagonistes ont réussi à se sauver avec leur mère et leur ami Lucas, l’apprenti alchimiste.
– Fin des possibles spoilers –
Dans Requiem, l’histoire commence pas mal là où on l’avait laissé dans le premier opus. On incarne toujours Amicia, qui fait des pieds et des mains pour guérir et protéger son petit frère Hugo. Ils sont encore une fois poursuivie par les gardes, et se font souvent surprendre par des vagues et des marées de rats infectés. Cette fois-ci, vous allez devoir explorer et vous informer sur l’histoire de la Macula pour tenter d’en savoir plus et de sauver Hugo qui commence à avoir de plus en plus de misère à côtoyer cette maladie.
Sachez qu’il n’est pas obligatoire d’avoir fait le premier opus pour bien profiter du présent jeu. Certes vous risquez de ne pas comprendre certaines allusions à certains éléments énoncés dans la narration. Cependant rien qui va nuire à l’histoire racontée dans ce 2e opus.
Comme le jeu se base principalement sur une histoire remplie de rebondissements et riche en narration, je ne vous en dis pas plus pour le moment, car je risquerais de vous gâcher la joie de découvrir le tout par vous-même. Je vous garantis que si vous aimez les histoires bien ficelées, bien racontées et riches en rebondissements, vous serez RATvis.
Êtes-vous plus discrets, ou plus agressifs ?
Dans ce jeu, vous avez toujours deux approches possibles lorsque vous croisez des gardes. Vous pouvez y aller discrètement et vous infiltrer sans vous faire voir ou entendre. Sinon, vous pouvez y aller à la manière forte en assommant vos ennemis avec votre fronde, en les poignardant avec un couteau ou bien les faire tomber d’endroits en hauteur. Si jamais un garde vous frappe, vous pouvez répliquer à son coup et ainsi le déstabiliser quelques secondes, le temps de vous éclipser et de vous cacher ailleurs. La majeure partie du temps, je recommande fortement d’y aller avec la discrétion car la manière forte est très limitée. Premièrement, le lancer de roche à l’aide de la fronde est efficace seulement sur les ennemis sans casque. De plus, les couteaux qu’on peut utiliser sont limités. Vous devez donc en trouver lors de votre exploration. Vous risquez donc de vouloir les emmagasiner pour des passages plus difficiles. Le côté infiltration lui est beaucoup plus intuitif et le jeu nous pousse beaucoup à l’utiliser, grâce à ses nombreuses herbes hautes, ses barricades, ses passages très bas pour s’y cacher, et j’en passe. Plus vous utiliserez les différents styles de jeu possibles, plus vous augmenterez les jauges de capacités de celles-ci, rendant donc ainsi vos méthodes de jeu de plus en plus efficaces.
Le jeu nous propose une multitude d’éléments de gameplay différent pour arriver à nos fins. Par exemple, lors des passages où on doit survivre à des vagues de rats, vous pouvez enflammer vos lancées de fronde pour allumer des feux et/ou des lanternes pour éloigner les rats et ainsi progresser au travers des passages que vous aurez créés. Vous pouvez également éteindre ces mêmes feux. Imaginez si un garde tient à la main une lanterne pour marcher au travers des rats et que vous l’éteignez grâce à votre lancée de poudre, celui-ci se fait donc solidement RATmasser par ces milliers de rongeurs.
Même si l’univers de A Plague Tale nous plonge dans une aventure solitaire avec notre frère, Requiem nous offre tout de même un petit sentiment d’aide et de compagnie, grâce aux 3 acolytes qui viendront vous épauler lors de votre périple. Lucas, le jeune alchimiste, peut amplifier les différents feux de bois. Arnaud, le chevalier, combat les ennemis qui sont lourdement armés. Pour ce qui est de Sophia, la pirate, elle peut se servir de son prisme pour enflammer des brindilles, ou créer des halos lumineux pour attirer l’attention des ennemis. Pour conclure, votre frère Hugo peut, grâce à sa maladie, contrôler des hordes de rats, ce qui peut être bien utile dans certaines situations.
Un visuel à couper le souffle
Même si le jeu est excellent au niveau de son histoire et de son gameplay, c’est vraisemblablement au niveau du graphisme que le jeu m’a le plus impressionné. A Plague Tale: Requiem propose des graphismes dignes des jeux AAA et même plus beaux que certains de ceux-ci. Le rendu général des textures est agréable à l’œil, les effets de lumière et de profondeur sont exquis et que dire du level design en général, qui nous donne souvent des panoramas à couper le souffle. Je me suis surpris à plusieurs reprises à arrêter ma progression, seulement pour contempler la vue et essayer de prendre de belles photos grâce au mode photo proposé dans le jeu (chose que je fais que très rarement dans des jeux). En d’autres mots, le jeu est plus que RATvissant.
Si vous trouviez que le premier jeu de la série pouvait être dérangeant dans son ensemble, vous n’avez encore rien vu avec ce nouveau venu. Requiem nous propose des ambiances et des passages plus glauques et violents les uns les autres. Vous serez souvent amenés à plonger dans des mares de sang d’animaux morts, ou vous promener à travers des montagnes de cadavres à moitié RATvagés par les hordes de rats. Ce titre n’est définitivement pas destiné à un jeune public et aux âmes sensibles également.
Une bande sonore bien exploitée
L’histoire qui nous est racontée est bien ficelée et est extrêmement bien amenée grâce à ses multiples rebondissements, mais il ne faut surtout pas oublier la bande sonore du jeu. Tout d’abord, l’élément principal est sans aucun doute la narration. Tout au long de notre périple, notre personnage principal n’arrête jamais de se parler à elle-même, ou à son frère ou à tout autre acolyte qui suivent les mêmes pas que nous. Cette narration n’est jamais dérangeante et apporte beaucoup à l’histoire et celle-ci nous plonge encore plus dans cet univers où on se sent souvent seule.
De plus, selon les différents passages et/ou évènements en cours, la musique de fond viendra superbement supporter l’ambiance. Il ne faut surtout pas oublier le côté bruitage du gameplay. Lors de vos phases d’infiltrations, il vous faudra être le plus silencieux possible pour ne pas éveiller les soupçons des gardes qui vous cherchent. Seul le bruit de notre fronde peut avertir les gardes, mais soyez sans crainte, il est possible d’améliorer notre équipement pour réduire ce bruit et ainsi nous faciliter la vie.
Une durée de vie plus qu’honorable
Dans un heureux mélange de narration, de phases de jeux, de rebondissements et de magnifiques paysages, c’est une aventure d’environ 15 heures qui vous attend dans ce titre. Une durée de vie très honorable, surtout pour ce type de jeu. Si on note certains passages (très peu) parfois un peu longs et sans saveur, ils sont bien souvent immédiatement suivis par des revirements de situation qui viennent nous tenir en haleine, nous faisant donc oublier le petit passage un peu plus moche. De plus, vous risquez de souvent mourir dans vos phases d’infiltration, ce qui vous amènera à recommencer ce passage encore et encore pour tenter de trouver la façon la plus efficace de vous faufiler. Cette donnée vient rapidement augmenter la durée de vie du jeu.
Pour résumer ça RATpidement, j’ai adoré mon expérience de jeu, même plus que mon aventure sur le premier titre de la série. Asobo Studio tient clairement un petit bijou entre ses mains. A Plague Tale: Requirem n’a rien à envier aux jeux triple A, car il en dépasse même certains en ce moment. Voyons voir ensemble les points positifs et négatifs du titre.
Points positifs :
- Un Visuel à couper le souffle ;
- Une histoire prenante, supportée par une narration magistrale ;
- Un gameplay efficace et varié ;
- Des acolytes qui peuvent nous venir en aide dans des moments difficiles ;
- Les phases ‘’puzzle’’ avec les hordes de rats, sont tout simplement superbes ;
- Une durée de vie honorable pour ce genre de jeu ;
- Des personnages principaux attachants et charismatiques ;
- Une thématique très glauque et sombre ;
- On ressent rapidement le sentiment de stress et de dégoût;
- Malgré la panoplie d’éléments actifs à l’écran, aucun ralentissement notable.
Points négatifs :
- Le jeu est assez linéaire, donc on doit aller là où le jeu nous pousse ;
- Les phases d’infiltrations sont parfois très difficiles et frustrantes ;
- Les mouvements peuvent parfois être lourds et un peu lents ;
- Le maniement de la fronde peut parfois être frustrant ;
- Pour utiliser ses pouvoirs, Hugo doit être immobile, ce qui est parfois nuisible.
Un énorme merci à Focus Entertainment de nous avoir permis de tester le jeu pour en faire une critique.
Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu A Plague Tale: Requiem. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!
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