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Critique: Call of Duty: Black Ops 7

Voici notre critique du jeu Call of Duty: Black Ops 7, testé sur PlayStation 5.

Genre: Jeu de tir, Multijoueur
Développeur: Treyarch
Date de sortie: 14 novembre 2025


Disponible sur PlayStation 5, Xbox Series et PC.

Après avoir testé la version Beta le mois dernier (vous pouvez lire notre test ici), nous avons finalement mis la main sur la version complète de Call of Duty: Black Ops 7, développé par le studio Treyarch. Ce studio se partage, en rotation avec deux autres, la tâche de nous livrer un jeu de la franchise culte que l’on connaît si bien. N’ayant pas plongé dans cet univers depuis plus de dix ans, c’est avec un regard de néophyte des derniers titres (mais avec l’âme d’un vétéran du tout premier Black Ops, de World at War ainsi que leur prédécesseur) que je vais passer cet opus en revue. Découvrons ensemble ce que ce titre a à nous offrir et tentons d’éviter de parler comme un ancêtre qui compare tout à son « époque ».

La campagne

Dans ce tout nouveau titre, nous retrouvons des personnages de la série des Black Ops en proie à un tout nouveau problème. Menendez, l’un des méchants originaux de Black Ops II, réapparaît dans une vidéo diffusée à travers le monde, ce qui suscite beaucoup d’émoi. Cela semble d’autant plus invraisemblable pour David Mason, l’un des personnages que nous incarnerons, car il l’a tué bien des années auparavant. Il reprendra donc du service pour tenter d’élucider ce mystère. Lui et son équipe découvriront bien vite que tout n’est pas comme il paraît et, avec la libération d’une toxine causant des effets étranges ressemblant à des hallucinations, ils devront tenter d’appréhender la tête dirigeante de cette opération cauchemardesque.

Un combat de boss auquel on ne s’attendait pas.
Quelle est cette créature sortie tout droit d’un jeu d’horreur?
À deux, c’est mieux!

Attendez-vous à de l’action en continu, de la trahison et, étrangement, à une touche de surnaturel. Je ne m’attendais pas à trouver cet élément dans une campagne de Call of Duty. Je ne désire pas trop en dévoiler pour ceux qui voudront tout découvrir par eux-mêmes, mais des combats de boss à la Serious Sam et des créatures tout droit sorties de Doom ne faisaient pas partie de mes attentes pour cette campagne. Est-ce que c’est totalement justifiable dans l’histoire? J’en doute. Est-ce que celle-ci a du sens et est intéressante? Je ne crois pas. Est-ce que c’est tout de même amusant? Certainement! Je crois que ce qui est recherché ici est de divertir et au diable le réalisme. On fonce dans le tas et on tire sur tout ce qui bouge. La plupart des missions vous donneront beaucoup de liberté avec des cartes ouvertes et la possibilité de vous déplacer en véhicule. Des « améliorations » seront accessibles, donnant accès à beaucoup de verticalité dans les décors, de quoi réjouir les fans de fusil de précision. Pour que vous ne vous défouliez pas tout seul, toutes les missions sont jouables en coopération. Vous pourrez ainsi vous amuser avec vos amis. Une fois terminée, il vous sera possible de profiter de défis supplémentaires, de quoi rallonger la durée d’environ cinq heures nécessaires pour passer au travers de toutes les missions. Finalement, j’ai bien aimé la campagne pour son côté bourrin et abracadabrant, mais l’histoire, elle, n’est franchement pas intéressante. En fait, elle est même difficile à suivre par moments: on est bien loin du réalisme qui caractérisait les premiers jeux de la série.

Un petit moment de répit pour profiter de l’histoire.  
Est-ce que ça va?
Il faudra parfois compléter des puzzles relativement simples pour progresser.

Le multijoueur

Est-ce que c’est l’âge qui se fait sentir, mes réflexes qui diminuent, mon goût pour les jeux compétitifs qui n’est plus présent ou un peu de tout ça? Dans tous les cas, je dois avouer que ce que j’avais ressenti lors de la Beta de Black Ops 7 n’était pas présent lors de mes parties dans la version complète du jeu. Bien entendu, Nuketown 24/24 m’apporte une dose incroyable de nostalgie. Malheureusement, cela ne fait pas tout. Même si c’est plaisant de la retrouver, on peut vite se lasser si l’on est toujours confronté à des joueurs bien meilleurs que nous. Se faire dézinguer aux trois secondes est dur pour le moral et, surtout, pour l’égo. Je sais ce que certains d’entre vous diront, Git Gud, mais est-ce que je souhaite encore investir le temps pour le devenir, je n’en suis pas sûr.

Un peu de multijoueur!

Le mode « Moshpit », qui regroupe plusieurs modes de jeu (dont mon préféré: « Surcharge ») ne révolutionne rien. C’est même plutôt décevant en soi, tellement on reste dans le classique et le déjà vu. Comme je l’ai déjà mentionné dans notre aperçu de la Beta, le mode « Surcharge » est le seul, selon moi, dans lequel il est possible de bien s’en tirer malgré un talent moyen en jeu de tir. Il suffit de donner un coup de main à votre équipe en transportant la bombe jusqu’à la zone adverse pendant que vos alliés s’occupent de tous les individus qui tenteraient de vous barrer la route. Les parties à 20 contre 20 sont plutôt intéressantes et les cartes que j’ai eu la chance d’essayer étaient bien faites avec une bonne dimension pour le nombre de joueurs. Toutefois, c’est assez chaotique lorsque tout le monde se retrouve au même endroit pour tenter de prendre le contrôle d’un point stratégique.

Le plein de nostalgie dans NukeTown!
Et c’est parti pour la confrontation.
Il me reste peu de temps à vivre, j’en ai bien peur.


Les zombies

Il est primordial de parler de la gigantesque carte du mode de jeu standard du mode « Zombies ». La carte comporte six zones différentes, reliées entre elles par des chemins que vous pourrez emprunter avec le véhicule accessible aux joueurs après avoir effectué une réparation sommaire sur celui-ci. À chaque nouvelle zone, il vous faudra réaliser une tâche afin de pouvoir continuer votre route vers la prochaine et ainsi de suite. Ce mode est tout de même assez ardu et s’adresse à ceux qui sont plutôt familiers avec le mode survie de « Zombies ». Nous y avons joué pendant un bon moment et c’est vraiment un mode qui nous donne le goût de revenir.

Cette arme améliorée m’aidera à vaincre plus facilement les hordes de zombies.
Pousse toi, salopard! Je dois aller secourir mon acolyte.
Le mode « Zombies » en vidéo.

En contrepartie, le mode « Dead Ops Arcade » est semblable à ce que j’ai connu dans les premiers jeux Call of Duty qui l’ont intégré. C’est divertissant, mais sans plus. J’ai l’impression que Treyarch a inclus ce mode plus par défaut que dans un véritable souci d’en offrir plus au joueur. Le mode « Survie » vous permettra quant à lui d’explorer complètement la zone de Vandorn Farm, déjà accessible dans la Beta. Cette carte est intéressante et devrait vous divertir plus d’une soirée. Je suis quand même déçu que les autres cartes ne soient pas d’ores et déjà accessibles. La prochaine carte, Astra Malorum, sera disponible lors de la première saison qui sera lancée le 4 décembre 2025 et elle vous transportera dans l’espace. Je vais devoir prendre mon mal en patience avant de pouvoir enfin la découvrir…

« Dead Ops Arcade » en vidéo.
Le mode « Dead Ops Arcade » ne se prend pas au sérieux.
La prochaine carte du mode « Survie » sera disponible seulement le 4 décembre.

Points additionnels

Je tenais à souligner des points ici que je peux difficilement inclure dans d’autres sections de ma critique. Pour commencer, je dois parler des menus, que j’ai trouvés très chargés, avec beaucoup de texte dynamique, d’icônes, d’onglets différents et d’éléments variés. Ça fait en sorte que c’est souvent difficile de s’y retrouver dans tous ces menus. Un autre élément que j’ai trouvé désagréable est le nombre de menus dans lequel vous devez naviguer ou bien le nombre de fois que des fenêtres s’ouvrent et s’enchaînent les unes après les autres. Vous finissez un match en ligne et une, deux, puis trois fenêtres s’affichent successivement: pointage, niveau, récompenses, etc., ça n’en finit plus. Je n’ai pas l’impression que tous les jeux en ligne sont comme ça, du moins, je l’espère.

Il y a aussi une option qui permet de grossir l’écriture à l’écran. En théorie, c’est une bonne chose pour mes yeux de myope. Dans les faits, ce n’est pas si utile. Lorsque cette option est activée, certaines zones de textes se superposent, rendant le tout illisible. Ayant activé cette option dès le départ, je trouvais étrange que la mise en page à l’écran ne soit pas plus soignée pour un jeu de cette envergure. C’est en allant de nouveau jouer dans les options que j’ai constaté le problème.

L’une des nombreuses fenêtres qui s’ouvre à la fin d’une partie.
Il y a beaucoup de choses à l’écran et ça devient vite difficile à suivre.

Sur une note plus positive, j’ai vraiment aimé le mode « contraste élevé » dans les paramètres. Cette option permet de mieux distinguer les ennemis en mode « Zombie » et dans la campagne. C’est très pratique, surtout dans des environnements sombres, comme la carte de Vandorn Farm. C’est un jeu d’action après tout et cette option est une bénédiction pour moi qui déteste les jeux d’horreur, mais qui adore chasser des zombies.

Le mode Contraste élevé rend les ennemis beaucoup plus faciles à distinguer.

De l’action, encore et toujours!

Le mois dernier, Treyarch nous a donné un aperçu du produit final avec la version Beta de Call of Duty: Black Ops 7. Je peux maintenant confirmer que l’action est fluide et intense, mais pas sans défaut. La campagne est entièrement jouable en coopération et est surprenante dans son approche, mais elle est moins réaliste que ce à quoi je suis habitué. Toutefois, elle est remplie d’action et, en fin de compte, elle est assez agréable en termes de jouabilité. Pour l’histoire, par contre, on repassera. C’est décousu et pas forcément intéressant. Le multijoueur est bien, et offre la rapidité et la liberté de mouvement à laquelle je m’attendais. Cependant, ça peut être frustrant quand il y a un déséquilibre flagrant dans les équipes et lorsque le nombre de modes de jeu est limité. Mon côté nostalgique a pris le dessus très rapidement avec le mode de jeu NukeTown 24/24 permettant de faire des matchs exclusivement dans cette carte. Cela ravira les fans de la belle époque, comme moi. Pour finir, le mode « Dead Ops Arcade », déjà présent dans les précédents opus, est plaisant à jouer malgré son côté plus simpliste. Il ressemble étrangement à ce que j’en avais comme souvenir et je doute qu’il ait subi beaucoup de changements dans les dix dernières années. Le mode « Standard » (avec la gigantesque carte Ashes of the Damned) vous offrira des heures de plaisir à explorer chaque recoin des différents secteurs. De son côté, le mode « Survie », bien qu’il ne propose actuellement que la carte Vandorn Farm, saura quand même autant vous divertir. C’est tout de même une déception que les autres cartes ne soient pas déjà disponibles au lancement. Il est prévu qu’une deuxième carte soit accessible lors de la première saison du jeu le 4 décembre 2025, mais je déteste attendre les nouvelles saisons pour avoir accès à du contenu intéressant. Pour terminer, les menus trop chargés pour mon œil de vieillard dans la trentaine manquent de lisibilité. En gros, mon opinion est partagée sur ce titre. J’ai eu beaucoup de plaisir, mais j’ai aussi été frustré par plusieurs aspects. J’en attendais peut-être trop de ce nouvel opus… Cela étant dit, je donne à Call of Duty: Black Ops 7 la note de 7 sur 10.

Points positifs:

  • La carte Ashes of the Damned, du mode « Zombies », est énorme
  • Une jouabilité fluide et rapide
  • Certaines options d’accessibilité vraiment plaisantes
  • Une campagne remplie d’action et jouable en mode coopératif

Points négatifs:

  • Une histoire inintéressante
  • Peu de mode de jeu en multijoueur
  • Peu de changement en plus de dix ans
  • Une seule carte actuellement disponible en mode « Survie »
  • Des menus très chargés et difficiles à déchiffrer

Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Call of Duty: Black Ops 7. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!

Un énorme merci à Activision de nous avoir permis de tester le jeu pour en faire une critique!

Aurapos
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Aurapos

Pascal est un vrai passionné. Il a travaillé pendant 10 ans en tant qu'assistant gérant, puis en tant que gérant d'un magasin de jeux vidéo. C'est un père dévoué et un joueur expérimenté qui aime partager sa passion avec tout ceux qu'il rencontre. Il est particulièrement fan de la série Monster Hunter et des jeux de collecte de ressource, comme Stardew Valley, Story of Season et compagnie. Il joue depuis son enfance et ne prévoit pas s'arrêter de si tôt!

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