Critique: Tormented Souls
Voici notre critique du jeu Tormented Souls, testé sur Nintendo Switch:
Genre: Horreur survie & réflexion
Développeur: Dual Effect, Abstract Digital
Date de sortie: 26 août 2021
Disponible sur PS4, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch et PC
Les rues lugubres et les mystères de Silent Hill te manquent ? Tu aimerais un comeback de la saga ? Les jeux Resident Evil sont, à tes yeux, plus action que survie et ça t’ennuie ? J’ai tellement le jeu idéal pour toi.
Bin oui, bin oui le jeu du jour est un PUR délice qui rappelle les heures de gloire de ces deux sagas mythiques du survival/horror. Ça t’intrigue ? Bien !! Passons au pitch de départ.
Enquêtez dans un hôpital
Nous incarnons Cathrine Walker, femme sans histoire, qui se retrouve à enquêter sur deux sœurs jumelles dans un énorme et étrange hôpital. (Sérieusement, la division des pièces dans ce jeu est vraiment étrange) Oh c’est vrai !! Auparavant, l’hôpital était un manoir qui était en lien avec un cimetière indien. (Je sais, je sais… nous sommes sur des bases de l’intrigue de l’horreur… bref)
Les développeurs ont réellement pensé à nous, fans du genre des années 90. Nous retrouvons une caméra fixe, style caméra de surveillance, ainsi que de l’exploration, des puzzles à ne plus finir et des ressources très limitées. Nous avons aussi, la sauvegarde, qui te rappelle que si tu oublis de sauvegarder, mais pas trop, et que tu meurs…. et bien tu recommences à 0 🙂 Magnifique n’est-ce pas ! La ressens-tu l’hommage ?
Pour un peu plus détailler le sujet, Caroline et le joueur s’aventurent dans le manoir/hôpital et découvre de fil en aiguilles les expériences qui s’y faisaient et surtout BEAUCOUP de documents, articles et photos qui éclairent le lore. (Note pour vous, lisez les bien, ça pourrait vous sauver du temps de recherche…) L’histoire n’est pas à tout casser, mais, la soif d’en connaitre davantage sur les personnages, le bâtiment et les choses sordides qui s’y passaient est présente. Nous pouvons aussi ressentir l’amour du macabre autant par son ambiance maitrisée, que dans ses décors, ses ombres et ses lumières, tous bien travaillés et détaillés.
Dave s’t’un
Pour ce qui est de la B.O, nous avons des morceaux softs et apaisants, ce qui peut nous rappeller le moment de calme de Resident Evil dans les saferooms, mais aussi bien nous glacer le sang. Quand je me suis retrouvé dans l’obscurité, une musique stridente s’est faite entendre. Juste ça m’a donné les boules!
Plus haut, je crois avoir mentionné les caméras fixes? Bien j’aurais tendance à dire que cette vieille astuce fonctionne encore aujourd’hui pour créer de la tension car nous entendons souvent les ennemis dans les angles morts de la caméra. Je suis cependant forcé d’admettre que combiné avec le fait de souvent devoir faire le switch entre le briquet et l’arme dans le menu, ça devient vite rageant!
Finalement, je ne m’attarderai pas avec l’acting qui laisse à désirer du personnage qu’on se demande presque si ce n’est pas un robot tellement que ça manque d’émotions. Je vais donc finir avec le point principal du jeu, les énigmes. Que dire, que dire… Elles sont quand même complexes et un peu tirées par les cheveux. Il n’était pas rare que je reste bloqué pour des trucs qu’au final n’étaient qu’une évidence. Cependant, ça reste dans l’hommage des vieux jeux, donc ça passe.
Ce jeu un clairement une lettre d’amour à Resident Evil et Silent Hill. Le mélange de la caméra old school, de la musique et de l’ambiance détaillée et soignée, mais oppressante du huit clos m’ont charmé. Je ne dis pas que le jeu m’a fait peur, mais il m’a tenu alerte. C’est quand même une victoire. Le jeu est quand même difficile dans ça survie et contient des puzzles compliqués. C’est une qualité, mais un défaut. Je crois qu’un système d’inventaire rapide aurait pu tout de même être apporté.
Un énorme merci à PQube de nous avoir permis de tester ce jeu pour en faire une critique.
Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Tormented Souls. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!
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