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Critique: Robocop: Rogue City

Voici notre critique du jeu Robocop: Rogue City testé sur PlayStation 5.

Genre: FPS narratif
Développeur: Teyon
Date de sortie: 2 novembre 2023

Disponible sur PC, Xbox Series et PlayStation 5.

Robocop: Rogue City est le neuvième jeu mettant en vedette Robocop et celui que tous les fans de la série attendaient. Développé par le studio polonais Teyon, connu pour Terminator: Resistance, il nous plonge au cœur d’une Détroit gangrenée par le crime et la corruption, où Alex Murphy, alias Robocop, reprend du service. Ce jeu narratif en vue à la première personne s’inscrit entre les événements de Robocop 2 et Robocop 3, tout en offrant une expérience immersive et fidèle à la franchise culte des années 80. Entre action frénétique, enquête immersive et critique sociale, Robocop: Rogue City réussit à capturer l’essence du héros cyborg. Avec la participation de Peter Weller, l’interprète original du premier Robocop, le jeu propose un voyage nostalgique pour les fans tout en apportant des mécaniques de jeu modernes qui séduiront les amateurs de FPS narratifs. Comment ont-ils réussi cet exploit?

Alex Murphy, mieux connu sous le nom de Robocop!

Roboflic

Le principe est simple: incarner Robocop, le flic cyborg de Détroit, pour rétablir l’ordre dans une ville en décrépitude. Le jeu combine des phases de tir à la première personne avec des éléments d’enquête et de jeu de rôle, qui offrent une immersion totale dans l’univers cyberpunk de la franchise. Dès les premières minutes, le jeu nous plonge dans une situation critique. Une prise d’otages, orchestrée par le redoutable gang des têtes brûlées, a lieu dans les studios de Channel 9. En pleine intervention, Robocop semble être victime d’un dysfonctionnement et confond une otage avec sa propre épouse décédée. Ce moment troublant met en lumière une dimension émotionnelle inattendue, où le passé d’Alex Murphy refait surface malgré sa transformation en cyborg. Ce moment de faiblesse entraîne une intervention de sa coéquipière Anne Lewis.

Robocop et sa coéquipière Anne Lewis, fidèlement représentées.
Mise à jour en cours, n’éteignez pas votre appareil !

Cet incident, filmé, nuit à la réputation de l’OCP. Face aux doutes grandissants sur ses capacités, l’OCP décide de surveiller Robocop de plus près en lui installant une puce d’évaluation de performance. Cette introduction pose les bases d’une intrigue mêlant action et introspection, dans laquelle Robocop doit affronter non seulement des criminels, mais aussi ses propres souvenirs et les manipulations de l’OCP. Il est ensuite chargé d’enquêter sur un criminel surnommé le « Nouveau Gars », tout en visitant des lieux emblématiques de la franchise.

La force brute au service de la justice

Robocop est un véritable tank ambulant. Contrairement à un FPS classique où la furtivité et la rapidité sont des options, ici tout repose sur la brutalité contrôlée et la gestion stratégique des combats. L’arme principale de Robocop, l’Auto-9, dispose de munitions illimitées, ce qui permet de se concentrer sur le positionnement et le choix des cibles plutôt que sur la gestion des munitions. Les ennemis volent sous la puissance des impacts et les affrontements dégagent un sentiment de puissance rarement égalé dans un jeu de tir.

Les environnements sont réalistes.

Au-delà du célèbre pistolet, Robocop peut récupérer les armes des gangsters, allant du fusil à pompe au pistolet mitrailleur. Il a également la capacité de renvoyer les projectiles, écrasant littéralement les balles et les grenades qui lui sont envoyées. Son imposante armure lui confère une résistance impressionnante, ce qui permet d’affronter les ennemis en étant à découvert.

Robocop dispose aussi d’options de personnalisation via des cartes mères qui permettent de modifier son mode de tir et d’ajouter des effets spéciaux. Ajoutons à cela la possibilité de saisir des objets pour les projeter sur les ennemis et une capacité spéciale qui ralentit le temps lors de l’enfoncement des portes, et nous obtenons une jouabilité à la fois agressive et stratégique.

Cible détectée!
Plusieurs scènes se déroulent à l’intérieur des bâtiments…
… et souvent avec l’aide de vos collègues, car les habitants de Détroit comptent sur vous.

Un système de compétences simple, mais efficace

Le jeu ne se contente pas d’être un simple FPS linéaire. Il propose également un système de progression où Robocop peut améliorer ses compétences à travers huit branches différentes. L’arbre des compétences peut sembler intimidant lorsque vous essayez de décider quelle compétence améliorer en premier. Mais ne vous inquiétez pas, vous apprendrez au fil du temps.

À chaque montée de niveau, le joueur reçoit un point de compétence, qui peut être utilisé pour améliorer les capacités de combat, comme faire ricocher les balles pour atteindre des ennemis à couvert. Il y a aussi plusieurs nouvelles aptitudes, comme ralentir le temps lors de certaines actions ou accéder à des dialogues enrichis qui influencent la manière dont les PNJ interagissent avec Robocop. Chaque amélioration apporte une vraie valeur ajoutée au gameplay, nous permettant de personnaliser notre style de jeu et de renforcer l’immersion.

Des zones semi-ouvertes à découvrir

Entre les missions principales, le jeu nous laisse explorer différents quartiers de Détroit dans des zones semi-ouvertes. Ici, on peut interagir avec des PNJ, résoudre des enquêtes secondaires et découvrir des histoires annexes qui enrichissent le contexte de la ville. Bien que ces espaces ne soient pas aussi vastes que ceux d’un monde ouvert classique, ils apportent une diversité bienvenue et évitent la monotonie des simples couloirs de mission.

Allons faire un tour chez l’épicier !
Le vieux Détroit.

Une immersion réussie malgré quelques défauts

Grâce à l’Unreal Engine 5, le jeu offre une direction artistique saisissante, surtout dans les environnements urbains où l’esthétique rétrofuturiste des années 80 est parfaitement retranscrite. Les effets de lumière, notamment de nuit, sont particulièrement réussis et renforcent l’immersion.

Cependant, quelques limitations techniques viennent ternir le tableau comme des textures parfois pauvres, notamment sur les modèles des personnages secondaires. Des visages peu détaillés peuvent parfois grandement nuire à certaines cinématiques. Sur PlayStation 5, il y a aussi quelques bogues d’affichage, bien que le jeu reste fluide dans l’ensemble. Toutefois, l’ambiance et la fidélité à l’univers de Robocop compensent largement ces lacunes. L’ambiance générale reste cohérente et immersive, ce qui, j’en suis certain, plaira aux plus grands nombres.

Un monde cyberpunk.
Visuellement, c’est très satisfaisant…
… mais il y a quelques exceptions.

Une réussite

Robocop: Rogue City est un FPS narratif puissant. C’est une adaptation fidèle et réussie de la franchise, qui parvient à capturer l’essence du célèbre cyborg policier. Son gameplay brutal, son histoire immersive et son respect du matériel original en font une expérience incontournable pour les fans de la série et les amateurs de jeux d’action. Si les limitations techniques et le manque de diversité dans les quêtes secondaires peuvent frustrer par moments, le plaisir de faire respecter la loi avec une force implacable compense largement ces défauts. Le jeu m’a séduit par son ambiance, sa jouabilité et son respect de l’univers original. Mais j’aurais aimé des zones semi-ouvertes plus vastes et plus d’efforts sur certains graphismes, comme l’apparence des PNJ. Cependant, c’est un jeu qui vous procurera assurément beaucoup de plaisir et c’est toujours agréable de retomber en enfance en incarnant un de nos héros préférés. Je lui donne la note de 8 sur 10.

Points positifs:

  • Le respect de l’univers.
  • Un gameplay puissant et satisfaisant.
  • Des graphismes immersifs.
  • La participation de Peter Weller.
  • Pouvoir incarner Robocop.

Points négatifs:

  • Quelques limitations techniques sur PlayStation 5.
  • Une IA parfois trop basique.
  • Des quêtes secondaires peu variées.

Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Robocop: Rogue City. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous! 

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Julien a 39 ans et vie dans le sud de la France avec sa femme, leurs deux ados et leur chien-loup. Il est passionné par le cinéma, les animés des années 80 à 2000 et, bien sûr, les jeux vidéos. En 2010, il est devenu tétraplégique à la suite d'un accident, mais cela ne l’empêche pas de profiter de ses passions! C’est un amoureux de jeux de tir, de jeux d’action, de jeux de combats et tout ce qui touche à l’univers de Mario et Pokémon.

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