Critique: Atomic Owl
Voici notre critique du jeu Atomic Owl, testé sur PC.
Genre: Action, Aventure, Plates-formes
Développeur: Monster Theater
Date de sortie: 31 juillet 2025
Disponible uniquement sur PC.
Le studio indépendant Monster Theater, basé dans l’état du Colorado aux États-Unis, nous fait découvrir son deuxième jeu nommé Atomic Owl. Une partie du financement du titre provient d’une campagne de financement participatif sur la plateforme Kickstarter, qui a permis de collecter près de 75 000 dollars canadiens auprès de plus de 1000 contributeurs. Ce genre de succès sur cette plateforme n’est jamais le fruit du hasard et c’est ce qui a attiré notre attention. Dans Atomic Owl, vous contrôlerez Hidalgo et vous tenterez de secourir ses amis pris au piège par l’infâme Omega Wings, un corbeau au pouvoir sombre qui libérera sur la région les ténébreux Tengu. Ces créatures sordides mettront des bâtons dans les serres de notre héros au plumage marron. Réussira-t-il l’exploit de délivrer ses compagnons de l’emprise du mal?
Les ramens, il n’y a que ça de vrai
L’histoire commence dans un petit établissement spécialisé en ramen. Hidaldo et ses amis sont de fidèles clients et s’y réunissent fréquemment pour profiter d’un bon repas copieux. Cette fois-ci, ils seront malencontreusement interrompus par Omega Wing, l’antagoniste de cette aventure. Grâce à la plume sombre, ce dernier réussira à corrompre les amis d’Hidalgo, qui seront désormais sous son emprise. Il utilisera ensuite le pouvoir de la Meza, une source d’énergie ténébreuse, pour capturer notre héros. Hidaldo se verra enchaîner à un arbre mystérieux et il ne se réveillera que deux ans plus tard. Après tout ce temps, c’est son épée qui le sort de sa torpeur. Et cette épée n’est pas n’importe quelle épée. Elle porte le nom de Mezameta et, après avoir absorbé de l’énergie Meza, elle a acquis la faculté de parler. Elle en profite pour expliquer à Hidalgo ce qu’il est advenu de Judanest, la région dans laquelle nous nous trouvons. Nous apprenons aussi le sort qui a été réservé à nos alliés et c’est suite à cela que nous allons nous libérer et partir à l’aventure pour les sauver.
L’histoire est simple, mais nous donne un objectif clair: sauver nos trois amis et vaincre le grand méchant. Une intrigue classique pour un jeu qui se veut rétro avec un style japonais illuminé au néon et une trame musicale électro dans le style des années 90. Musique que j’ai bien aimée d’ailleurs. Les compositions sont entraînantes et diversifiées et s’agencent à la perfection aux décors et à l’action qui se déroule à l’écran. Tout au long de l’aventure, notre compagne tranchante se permettra de nous faire part de ses points de vue et de ses blagues parfois drôles, parfois loufoque. Il est dommage que le jeu ne soit offert qu’en anglais, car cela fera certainement en sorte que certains passeront à côté de quelques jeux de mots demandant une compréhension un peu plus approfondie de l’anglais. Vous trouverez également des références à d’autres univers, parsemées ici et là, comme des petits morceaux de casse-tête qui sauront vous mettre un petit sourire aux lèvres. De plus, je vous suggère fortement de lire la biographie des personnages. Vous y retrouverez des informations originales et parfois assez particulières!
Avec la Meza, pas de tracas!
Les mécaniques du jeu sont tout de même assez simples. Vous vous déplacez dans un monde en 2D et il est possible d’effectuer des sauts doubles et de foncer, communément appelé dash, vers l’avant ou vers le haut. Vous pourrez attaquer avec votre arme principale et utiliser une arme de jet qui se recharge avec le temps. Vous alternerez entre quatre armes principales, chacune ayant une couleur et un style d’attaque qui lui est propre. L’épée offre une attaque de courte portée avec des dégâts modérés, le marteau est un peu plus lent, mais permet de le lancer en arc vers l’avant et ainsi atteindre des ennemis difficiles d’accès, comme les ennemis volants. Le fouet attaque devant lui à une plus grande distance que les autres armes et, pour finir, l’épée à deux mains est lente, mais fait beaucoup plus de dégât! Certains monstres seront protégés par un bouclier d’énergie et vous devrez attaquer avec l’arme correspondant à la couleur du bouclier pour le détruire et ainsi vaincre le monstre. Il est dommage que cette mécanique n’ait pas été utilisée avec les boss, cela aurait assurément ajouté du piquant aux combats qui, selon moi, sont un peu trop simples.
Pour terminer avec les attaques, il sera possible, une fois déverrouillé durant la progression du jeu, de vous transformer temporairement pour infliger de plus gros dégât. Bien qu’intéressante, cette mécanique de jeu est optionnelle et peut-être légèrement sous-utilisée. Je n’ai presque pas utilisé ce pouvoir et cela n’a pas vraiment paru sur la difficulté. Lorsque vous mourez, Hidalgo sera ramené au début de l’aventure, où vous pourrez acquérir des améliorations qui vous permettront de progresser plus loin la prochaine fois, un peu à la façon d’un Roguelite. Il n’y en a que cinq améliorations disponibles et j’ai trouvé que seul deux d’entre elles valaient vraiment la peine d’être récupérées. Pour pouvoir mettre la main sur ces améliorations, il faudra récupérer des orbes d’âmes lâchées par les monstres une fois vaincus. Dans de rares cas, ils laisseront aussi des jetons appelés Wings Remnants. Ceux-ci vous permettront de gagner un pouvoir unique jusqu’à votre mort. Il peut par exemple s’agir de sauter une fois de plus ou bien d’enflammer les Tengu lorsque vous les attaquez. Vous pourrez aussi récupérer du Meza un peu partout sur la carte, ce qui fera augmenter votre niveau de vie de façon permanente.
Judanest
Lors de votre exploration de la région de Judanest, vous tomberez sur des portes menant à des zones de défis plus ou moins ardus. Dans tous les cas, une jauge de vie plus grande signifiera une meilleure chance de réussite dans ces zones. À certains endroits, il y aura également des cloches entourées d’une arche. Ces cloches sont des points de sauvegarde, donc, si vous tombez dans le vide et qu’il vous reste deux points de vie ou plus, vous réapparaîtrez à cet endroit. Au moment d’écrire ces lignes, une mise à jour du jeu a rajouté des points de sauvegarde, ce qui simplifie un peu les choses. Je n’ai pas été à même de constater d’autre changement, mais nous pouvons croire que d’autres améliorations seront apportées au titre avec le temps. J’espère seulement que certaines hitboxes soient éventuellement revues, car il m’est parfois arrivé de subir des dégâts sur un mur rouge sans visuellement entrer en contact avec ce dernier. C’est un peu frustrant, car ces murs nous font perdre un point de vie et nous ramènent au dernier point de sauvegarde.
L’avis de Pascal
Atomic Owl est un jeu divertissant, mais il ne rayonne pas par sa jouabilité et sa durée de vie. C’est assurément un titre agréable, mais pas nécessairement original. Vous le compléterez en seulement quelques heures, qui, somme toute, seront plaisantes, mais il est peu probable que vous décidiez de vous y attarder davantage une fois terminé. Je dois tout de même lui rendre son dû, l’humour et la musique du jeu frappent fort. Il est plaisant visuellement, surtout si vous aimez les jeux rétro, et les différentes armes ajoutent de la variété. Toutefois, certaines hitboxes sont contestables et la difficulté est trop faible. Cela étant dit, j’ai tout de même eu du plaisir à le compléter et à découvrir les différents environnements. Je donne à Atomic Owl la note de 7 sur 10.
Points positifs:
- Simple à prendre en main
- La musique est entraînante et le style visuel est plaisant
- Un titre qui contient beaucoup d’humour
- Les différentes armes ajoutent de la variété
Points négatifs:
- Certaines hitboxessont douteuses
- Un niveau de difficulté plutôt bas
- Le jeu est très court
Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Atomic Owl. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!
Un énorme merci à Eastasiasoft Limited de nous avoir permis de tester le jeu pour en faire une critique.
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